Lorgues au quotidien - la provocation est devenue la norme ...
Fait-il toujours bon vivre dans notre petite bourgade a priori bénie des dieux mais maltraitée par les hommes ?
En ces temps pluvieux, gris et moroses, sur fond de crise et d'incivilités à répétition, la réponse pencherait plutôt vers la négative.
Mais l'optimisme qui nous caractérise, l'envie de restaurer un art de vivre ensemble bien malmené ces dernières années, la vitalité des associations qui se donnent un mal fou pour préserver vaille que vaille une cohésion et un humanisme indispensable à la vie en société, tous ces éléments nous font affirmer que OUI, il fait encore bon vivre à Lorgues.
Il ne s'agit pas là d'une application de la Méthode Coué "A Lorgues, on vit vieux et content" reprise sur certain blog peu enclin à l'introspection et à la critique objective des réalités (voir le site Lorgues Maintenant pour plus de compréhension) mais d'une affirmation pondérée.
Oui, Lorgues a des atouts, des richesses humaines et géographiques indéniables, des perspectives économiques difficles à distinguer faute de vision claire des gestionnaires de la commune ou de la communauté d'agglomération mais qui pourraient être réveillées.
Et oui, à Lorgues, il y a un mélange de populations d'origines diverses qui sont source de richesse tant que l'on n'oppose pas de soi-disant communautés les unes aux autres.
Mais depuis quelque temps (2008), il y a un exercice récurrent de la provocation comme moyen d'expression et d'affirmation de soi. Provocations qui petit à petit dégénèrent en incivilités, délits et finalement dégradation de biens collectifs ou privés.
A tout seigneur, tout honneur : parlons en premier du maire de Lorgues, Claude Alemagna .
Après une campagne électorale basée sur des médisances, une lettre non signée distribuée dans les boîtes aux lettres à propos de prétendus agissements délictueux jamais prouvés de l'ancienne municipalité, voilà qu'il gére les séances du conseil municipal comme exutoire à un complexe quasi oedipien (dans la forme tout au moins) vis à vis de l'ancien maire, le "père à tuer". Comme il n'a que des substituts sous la main, les conseillers de l'opposition, rien ne leur sera épargné. Et survient l'épisode fâcheux et regrettable du site "Le Canard Lorguais". Là, ce sont des pages entières de fiel déversé sur les mêmes conseillers de l'opposition. Provocation ? Assurément. Volonté de nuire ? Peut-être bien ...
Dans l'intervalle, toujours à Lorgues, ce sont des lettres anonymes haineuses, homophobes et racistes adressées à un artiste local, LX. Par qui, comment, pourquoi ? Ces questions sont en suspens. Provocation ? Sûrement....
Puis, revient la prose des "pro-Alemagna" sur le site "Lorgues Maintenant" (déjà cité) : encore et toujours des propos diviseurs et ... provocateurs.
Enfin, ce sont en ce mois de novembre 2012 des tags sur les murs de la ville dont la presse locale et nationale s'est fait l'écho. Par quel miracle toujours inexpliqué, la presse a-t-elle pu relayer des faits aussi dérisoires : pensez-donc, des tags pro-Gaza et anti-Israël ... Il doit y en avoir des milliers chaque jour en France ! Mais pas à Lorgues jusqu'à présent, c'est vrai.
Provocation que ces tags ? Sûrement. Et peu efficaces de surcroît. De vrais activistes s'y seraient pris autrement. Ils auraient organisé et médiatisé un boycott des produits israéliens, par exemple, ou plus précisément un boycott des produits israéliens issus des territoires occupés, comme le font certaines ONG britanniques, très au point sur la question et avec un véritable impact sur la politique israélienne.... Alors, provocation ? Sûrement.
Et en novembre 2012 toujours, voilà le site "Lorgues Ensemble", site de l'opposition municipale de Lorgues, attaqué par de cyber-pirates. Provocation ? ... Nul ne peut dire pour le moment d'où vient cette attaque. Mais ceci est idiot si le "cyberpirate" devait être lorguais. D'une part parce que Lorgues Ensemble n'est qu'une partie de l'opposition au résidu de l'équipe municipale en place et que par ailleurs, d'autres sites sont prêts à faire le relais pour exprimer des opinions que rien ne saurait contenir. Et il vaut toujours mieux connaître son adversaire qu'ignorer ses atouts et arguments ...
Raskazé Vorony