Voilà que Séraphin, notre canard maire fait parler les morts …
Décidément, il y a peu de respect chez cet homme-oiseau. Oser exhumer une lettre écrite il y a près de 20 ans sans que l’auteur puisse apporter de contredit ou d’explication, ce n’est pas une démarche banale.
Et oser titrer son pamphlet « à mourir de rire » en association avec le nom d’une personne décédée de maladie, c’est d’un goût douteux. La famille concernée apprécie certainement aujourd’hui une telle délicatesse…
Il y a toujours dans la vie des moments de friction entre les personnes, surtout quand elles sont amenées à travailler ensemble, mais cela n’empêche nullement un respect mutuel et parfois même une amitié réelle.
Probablement qu’aux yeux de notre maire actuel, ceci n’est pas concevable tant il semble se délecter à créer confusions et tensions entre les êtres. Ceci n’augure rien de bon quant à la sérénité d’une équipe, si chacun se demande comment pourront être interprétés ses remarques, critiques ou désaccords et comment ils pourront être utilisés contre soi à l’occasion d’une divergence future.
Publier une lettre de cette façon revient à exercer un chantage implicite sur son entourage, lui signifiant qu’il n’y a plus rien de sacré ou de secret, que tout pourra un jour être mis sur la place publique sans préavis quels que soient les dégâts occasionnés.
Une chose est sûre, nous nous garderons bien, dans la mesure du possible, de lui écrire car nous ignorons tout de la destinée future et du détournement possible de notre missive
Raskazé Vorony