L'ESLBC a remporté 2 matchs le dernier week-end, tous deux déterminants pour l'avenir du club.
Le premier, au gymnase, contre Ste Maxime-Grimaud : 81 à 67. Bravo. La montée en National 3 est d'ores et déjà assurée alors que la saison n'est pas encore terminée. Beau match ! Belles actions, de belles accélérations et malgré quelques paniers manqués, un beau résultat.
L'autre match s'est déroulé dans les salles de réunion de la mairie et s'est terminé au conseil municipal.
Le club avait demandé la reconduction de sa subvention annuelle de 95 000 € et ne s'était vu accordés dans un premier temps que 50 000 €. A l'heure d 'une montée en National 3, c'était signer la mort du club.
Heureusement, lors de la commission des finances, 2 conseillers se sont opposés à cette amputation et la majorité a fini par proposer 80 000 €. Pourquoi cette somme ? Qui en a décidé, sur quels critères ? Les explications fournies par le maire en conseil municipal n'ont pas été très claires. Il a dit avoir entendu les arguments des dirigeants du club pour aboutir à ce montant. De commun accord ? Les 15 000 € manquants seront-ils préjudiciables au club ? Nous le saurons à l'heure du bilan financier de l'ESLBC en fin d'année.
Mais ce qui nous intéresse dans cette affaire est le sort fait aux associations lorguaises puiqu'il semblerait que deux demandes n'aient pas été examinées et aient été écartées d'emblée. L'une pour les Jardins Familiaux Lorguais et l'autre pour une autre association dont nous ne connaissons pas le nom. Toutes deux présentées par un M. Truche (?).
Concernant les jardins familiaux lorguais, dont le président est toujours Monsieur Pellaton à notre connaissance, le refus de subvention semble avoir été motivé par le fait que le projet doive se situer sur un terrain privé. Mais n'y a t-il pas à Lorgues d'autres associations subventionnées dont les sièges ou les activités se trouvent sur des terrains privés ?
Le rôle social et fédérateur du projet a pourtant été évoqué, en vain. Nous avons cependant pris bonne note que le maire s'est engagé à trouver un autre terrain pour des jardins familiaux. Pas à la Maison des Assomptionnistes, comme suggéré par l'opposition mais ailleurs.
Plus globalement, il semble y avoir à Lorgues une ligne de partage concernant les associations : les unes sont acceptées et leurs dossiers examinés ; l'existence des autres est comme niée. Pas de salle, pas de subvention ni de reconnaissance officielle pour elles et sur des bases qui s'apparentent plus au "délit de sale gueule" qu'à des critères objectifs.
C'est un choix que nous n'approuvons pas tellement il bafoue la démocratie la plus élémentaire et tellement il est porteur de risques d'explosion sociale. Monsieur le maire ferait bien d'y réflechir
Raskazé Vorony
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Lorgues, tourisme intercommunal. Un office pas vraiment religieux