La demande de permis d'exploration de Brignoles déposée par
Schuepbach est incompréhensible !
La demande de permis est mal libellée et bourrée d'erreurs :
Dans le texte même de la demande de permis, on trouve une étonnante confusion entre Vaucluse et Alpes de Haute-Provence.
Et l'on retrouve cette même erreur dans la notice d'impact :
Plus loin, on nous parle des Causses au Sud de Mende...
Enfin, après nous avoir fourni une carte de la sismicité en France (à noter que le permis fait plus que tangenter des zones sismiques non négligeables...)
on nous promet une carte des aquifères et voilà... à nouveau la sismicité ...
Toujours dans la notice d'impact :
La zone du permis de Brignoles et les zones protégées :
De mauvaises cartes montrent l'implantation des ZNIEFF et des zones Natura 2000 dans le périmètre du permis demandé. Par contre, aucun nom...
"On notera sur la carte ci-dessous l'existence de nombreuses ZNIEFF sur la surface du permis sollicité" Lesquelles ? Pas précisé ...
Même chose pour les zones Natura 2000...
Il se trouve que nous avons établi que le permis de Brignoles pourrait toucher entre les 2/3 et les 3/4 du Parc Régional du Verdon. Schuepbach se contente de constater "Le territoire du permis est concerné par une partie importante du Parc Naturel Régional du Verdon". Et même pas une carte ...
Les sites classés : 2 lignes !
L'agriculture :
Elle aussi vite expédiée ...Quid des AOP/IGP non viticoles (Agneau de Sisteron, Huile d'Olive de Provence et Huile d'Olive de
Haute-Provence, Huile d'Olive et Olive de Nice, Huile Essentielle de Lavande, Figue de Solliès, Banon, Miel de Provence...) ?Quel chiffre d'affaires ? Combien d'exploitations concernées par le
permis ?
Pour le tourisme, c'est encore plus elliptique : 6 lignes sur la partie d'arrière-pays touchée par le permis...
Bref, une étude bâclée qui donne l'impression d'un grand dédain envers les populations "locales" ou "indigènes" qui ne devraient avoir leur mot à dire !
Une lettre de confirmation que la technique employée sera bien la fracturation hydraulique :
Cette lettre du 22 septembre 2011, soit après la loi de juillet 2011 interdisant la fracturation hydraulique (sauf à fins de recherche) est sans ambiguïté ! Schuepbach persévère, confirme et signe que ce sera la fracturation hydraulique...
Il nous paraît donc incompréhensible que ce permis soit toujours à l'étude et n'ait pas été déjà rejeté !!!
Que se passe-t-il avec ce permis ?
Nous verrons dans un article suivant ce qui nous attend si le permis est signé (autres extraits de la notice d'impact, décrivant les
travaux envisagés) : Gaz de schiste : Le permis de Brignoles
et impacts sur la vie quotidienne...
Brigitte Grivet
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